Actualités of Thursday, 19 July 2018

Source: Essigan N°104

Présidentielle: ces micros partis qui 'lèchent les bottes' à Paul Biya

Paul Biya candidat déclaré à la présidentielle d'octobre Paul Biya candidat déclaré à la présidentielle d'octobre

Union des forces pour Paul Biya Plusieurs leaders politiques annoncent leur ralliement à la candidature du leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

Ils sont au moins trois ayant déjà déclaré qu'ils soutiendront la candidature du président de la République sortant Paul Biya. Le troisième à se prononcer n'est autre que Robert Bapooh Lipot, député et secrétaire général de l'Union des populations du Cameroun (Upc). Le 17 juillet 2018, il a fait la déclaration à la presse au terme d'une réunion du bureau politique de l'âme immortelle des populations du Cameroun, en présence du président Aladji Baba Garga et du vice-président Lionel Mvongo.

A l'occasion, il a déclaré solennellement et sans ambages que l'Upc, dans le cadre de son alliance avec le Rdpc, apporte son soutien à la candidature de Paul Biya à l'élection présidentielle du 07 octobre 2018. Lançant un appel à la mobilisation de toutes les forces patriotiques autour de cette candidature «pour s'assurer d'un plébiscite digne de l'attachement viscéral du peuple camerounais à la sauvegarde de sa souveraineté». A l'en croire, il ne s'agit pas d'un engagement de circonstance mais plutôt de la continuité de l'alliance UpcRdpc initiée par le regretté secrétaire général Augustin Frédéric Kodock.

Le deuxième, c'est Marcel Yondo, président du Mouvement pour la libération et le développement du Cameroun (Mldc) que beaucoup d'observateurs avertis qualifient de «parti politique événémentiel». Le 16 juillet 2018 à Edéa, il a pris sur lui, avec dit-il l'aval du bureau politique de son parti, de «faire une union sacrée autour de ceux qui gèrent la guerre», attestant que «le chef des forces armées actuel qui est le chef de l'Etat, est celui qui connaît mieux que quiconque ce qui se passe et qu'il est à même, le moment venu, de trouver des solutions à ce problème», a-t-il déclaré au micro de la Ctrv.

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Chef de guerre
Faisant allusion à la situation qui prévaut dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, il a soutenu qu’on «ne change pas un chef de guerre pendant la guerre. C'est pour cela que notre parti a renoncé à présenter un candidat et à le soutenir», a conclu Marcel Yondo. Le premier, c'est Célestin Bedzigui. Bien avant la convocation du corps électoral, le président du Parti de l’alliance libérale (Pal) avait annoncé, le dimanche 04 février 2018 à Monatélé, qu’il allait soutenir le président Paul Biya.

Ce jour, l'homme avait joint sa voix et ses finances à celles des autres fils de la Lékié, les militants du Rassemblement démocratique du le peuple camerounais, pour la constitution du Fonds spécial/Lékié de mobilisation pour la campagne électorale et la victoire éclatante du président Paul Biya à l'élection présidentielle. Célestin Bedzigui a expliqué son choix. «Nous sommes dans la République pour servir une communauté. Lorsqu’une initiative adossée sur des actes politiques majeurs, comme celui posé par le président Biya d’autoriser le lancement des études du projet de construction du barrage de Lebanga qui est de 1 000 mégawatts, est prise, nous ne pouvons pas rester indifférents à cela.

Je le fais au nom de la communauté, au nom de l’intérêt de la Lékié et surtout au nom du Cameroun», avait-il déclaré pour expliquer son choix. Le leader du Pal a réitéré son soutien à la candidature de Paul Biya, le 15 juillet 2018, toujours au centre touristique de Monatélé. Célestin Bedzigui, le président national du Parti de l'alliance libérale (Pal).

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Sa présence à laconcertation politique élargie organisée à l'initiative du ministre Henri Eyébé Ayissi de l'Agriculture et du Développement rural, est un choix. «Le président Biya a prêté l'oreille à ce que nous avons souhaité. Nous nous joignons à ce soutien. Et pendant la campagne, nous serons présents à toutes les manifestations qui permettront que la victoire soit assurée», a lancé l'originaire du département de la Lékié.

A coup sûr, les trois seront rejoints par bien d'autres personnes, notamment les leaders des partis politiques dits de la majorité présidentielle pour amoindrir davantage les chances de l'opposition dont les candidats déclarés jusqu'à ce 19 juillet 2018, dernier jour de dépôt des dossiers de candidatures, sont : Joshua Osih du Sdf, Maurice Kamto du Mrc, Garga Haman Adji, Adamou Ndam Njoya, Boboro Kekomo, Akere Muna.